Interview de Laurent Bailbé
Bonjour Laurent, vous êtes issu de la promotion 1996 du MRIAE, pouvez-vous nous parler de votre emploi?
Je travaille à la direction internationale d'EDF, où je m'occupe de la branche Amériques, plus spécialement du Mexique, de l'Argentine et du Brésil. Et je suis également à la direction de l'environnement et du développement durable, dans laquelle j'interviens sur les Affaires Économiques.
Quel a été votre parcours avant et après le MRIAE?
Avant le MRIAE, j'ai obtenu un bac C, aujourd'hui S, puis j'ai fait un cursus en économie à l'Université Paris 1, et j'ai intégré le MRIAE après la licence. Durant le MRIAE, j'ai réalisé un stage de 6 mois à la Chambre de Commerce Franco-Argentine à Buenos Aires, ce qui m'a permis de faire mon mémoire en liaison avec l'Amérique Latine, puisqu'il portait sur l'accord de coopération entre l'Union Européenne et le Mercosur. J'ai enchaîné sur ma coopération, pour faire mon service national (aujourd'hui volontariat international), que j'ai réalisé en ambassade au Mexique, au Poste d'Expansion Économique, structure qui est devenue aujourd'hui "Mission Économique", où je m'occupais des infrastructures.
Au bout de combien de temps avez-vous décroché votre premier emploi?
Eh bien, je me suis accordé environ 6 mois sans rechercher intensivement...et puis j'ai utilisé mon réseau de connaissances pour trouver ce poste, que j'occupe encore à l'heure actuelle.
Votre avis sur le MRIAE?
C'est une formation d'excellence, que d'aucuns qualifieront d'ENA de l'Université, qui m'a permis d'avoir une culture pluridisciplinaire, ce qui m'a beaucoup servi par la suite.
Un souvenir particulier?
L'ambiance très sympathique des voyages d'études!
Avez-vous gardé contact avec d'anciens magistériens de votre promotion?
Absolument, j'ai deux amies qui travaillent aujourd'hui à la Commission Européenne, un autre collègue qui gère les relations presse d'un groupe informatique, une autre amie travaille dans la pub...
Un conseil aux Magistériens actuels?
Privilégiez les stages et utilisez le réseau des Anciens!
Interview réalisée par Jean-Christophe Cuttaz